Finally I’m here
A l’Aube d’une journĂ©e excitante, je me sens enfin sur Terre, reliĂ©e Ă l'existence.
Une version de moi mĂªme capable de se projeter, d’assumer un projet ambitieux, de toucher du doigt la conscience de qui je suis, de l’image que je renvoie.
Se relaxer au frais sur un balcon, longtemps après la tombĂ©e de la nuit, dans un espace oĂ¹ l’on peut encore profiter de la vue dĂ©lectable des Ă©toiles, et sur une dĂ©couverte humaine dont le but est de continuer Ă faire vivre le jazz et les crooners de la belle Ă©poque.
Écouter ces fameux classiques que je caresse de mes souvenirs sans profondeur.
MalgrĂ© tout sursauter au premier bruit, au craquement du bois d’une porte ou d’un volet, sentir l’anxiĂ©tĂ© crĂ©piter, elle si prĂ©sente en mon Ăªtre que je pourrais m’y noyer comme c’Ă©tait le cas encore il y’a quelques jours en montant en voiture.
Comme si je craignais d’Ăªtre prise en dĂ©faut, comme une enfant qui se fait surprendre, ce sentiment de culpabilitĂ© qu’on pourrait ressentir dans une situation, Ă un moment ou endroit inadĂ©quat. J’aspire Ă me libĂ©rer de ce poids que sont les attentes et de la façon dont on attend que je me comporte. D’une sorte, acquĂ©rir une imprĂ©visibilitĂ© dans l’image que je renvoie afin qu’on ne s’attende jamais Ă quelque chose de moi, me laissant libre Ă chaque moment de rĂ©agir comme l’envie me prends.
Voir les heures dĂ©filer, grignotant la promesse d’un sommeil nĂ©cessaire avant une grosse journĂ©e. Elles coulent, s’effilochent en fuyant dans la nuit et pourtant je ne regretterai pas. Je ressens et me rend ivre de vivre dans ce noctambulisme qui m’a toujours Ă©tĂ© propre, comme une porte dĂ©robĂ©e de mon Ă¢me.
Je ressens le besoin de m'enrichir alors quelques projets se dessinent :
- Rencontrer nouvelles personnes enrichissante culturellement
- Participer à des cafés philo-débat ou un groupe d'écriture ?
- Mettre les pieds dans un café pour pratiquer des langues étrangères
- Retrouver une culture sportive
- Avoir enfin mon permis de conduire dans un but d’indĂ©pendance de voyage
- Aller dans un club de jazz
- Reprendre un cours de danse régulier
"They told me all of my cages were mental. So I got wasted like all my potentialAnd my words shoot to kill when I'm mad. I have a lot of regrets about thatI was so ahead of the curve, the curve became a sphereFell behind all my classmates, and I ended up herePouring out my heart to a stranger. But I didn't pour the whiskeyAnd it's hard to be at a party when I feel like an open wound."
[Taylor Swift - This is me trying]